Exemple simple : à une époque de votre vie, vous avez acquis une résidence (appartement, maison individuelle...) lorsque les taux étaient “forts”, ce qui s'est traduit, selon la durée de votre emprunt (court avec un apport sérieux, long avec très peu d'apport, total, si vous ne pouviez pas faire autrement, selon les modalités de celui-ci (progressif, constant...), par un montant mensuel à rembourser, qui semble au fil des années, excessivement lourd en rapport à vos voisins, amis, relations, qui, eux, jeunes accédant à la propriété, pour un bien comparable (ou très assimilé : superficie, situation géographique...) règlent des mensualités très inférieures aux vôtres...
Ils ont acquis leur bien dans une période où les taux sont favorables et il est peut-être intéressant pour vous de reconsidérer votre effort financier en envisageant une renégociation de prêt.Ce que vous avez signé lors du financement de votre bien (il y a très longtemps !) est favorable ou le sera moins, suivant les clauses rédigées, et posées noir sur blanc. La séparation avec l'organisme de crédit pourra être plus ou moins intéressante selon les termes du contrat, la pénalité pour remboursement anticipé – puisque vous remboursez avant la fin de l'échéancier, en empruntant la somme ailleurs – étant plus ou moins bien appréciée par l'organisme, qui a pris soin de bien rédiger les termes de votre “abandon” afin de ne pas trop perdre sur ce que vous lui auriez rapporté en menant à terme votre remboursement. En immobilier, seul le capital restant à amortir est considéré, assujetti, bien sûr, du pourcentage de la clause de “pénalité relative au remboursement anticipé”. Il est important de considérer également les frais d'hypothèque, qui, selon le contrat rédigé par l'office notarial d'origine seront ou seront moins favorables financièrement (pour vous), constituant parfois des sommes non négligeables, puisque représentant tantième du capital emprunté...
Tous ces éléments sont à prendre en compte pour calculer si la renégociation de prêt est une bonne affaire ou si, parfois, elle ne représente qu'un intérêt relatif.Vous allez considérer, pour procéder à un calcul (sérieux) de renégociation de prêt, tous ces frais de levée d'hypothèque, de clauses diverses, de frais inhérents aux actes qui seront à signer pour quitter l'un... puis consulter, comparer – c'est très important – les coûts à venir chez le nouvel organisme financier, le taux proposé (il peut y avoir quelques différences significatives entre les différentes propositions selon les montants, votre âge, puisque le temps a passé depuis votre accession à la propriété).
Donc, comparez... et lisez les clauses, demandez des renseignements complémentaires, des confirmations sur des points qui vous sembleraient obscurs, mal explicités, cachés peut-être, de manière à être quasiment assuré(s) des coûts de levée d'hypothèque future (si vous veniez à vendre, par exemple).
Faites des simulations en vous déplaçant, ce qui demande du temps, mais peut être effectué en heures creuses le matin ou l'après-midi, mais auparavant, utilisez Internet et les simulations en ligne, qui vous permettront une approche relative du coût de l'opération, quitte ensuite à vous rapprocher de l'organisme choisi pour le retenir (ou non) si la proposition vous semble correcte.
Rappelez-vous que la renégociation de prêt n'est valable que si les critères (montant, durée, intérêts...) donnent un résultat très favorable ; si ça ne joue que sur peu, à vous de voir si le jeu en vaut la chandelle, comme on dit...